histoire
Articles archivés
Articles archivés
Créé par actuarmagnacaise le 04 juin 2025 | Dans : actualité, agenda, com com landes armagnac, éducation, histoire, infos, landes
GABARRET
Lundi matin, au collège Saint-Jean Bosco, les élèves des deux classes de troisième ont assisté à une conférence consacrée à la Résistance locale, dans le cadre du dispositif « Classe Défense et Sécurité Globale » (CDSG). Aubert Cruchon, directeur de l’établissement, et les professeurs d’histoire Jean-Lou Cabannes et Guillaume Poles, ont organisé cette rencontre exceptionnelle, réunissant deux enfants de résistants.
En ouverture, Aubert Cruchon a souligné l’importance de cette intervention, qui vient conclure le travail mené tout au long de l’année :« Nous essayons de vous transmettre le plus possible d’informations à travers les documents, mais rien ne vaut les témoignages vivants. »
Jeanine Barbères, présidente de l’Amicale Hilaire-Buckmaster, a ensuite pris la parole. À l’aide d’un diaporama, elle a retracé en détail l’histoire du Special Operations Executive (SOE) et les liens entre cette organisation britannique et le réseau de résistants Hilaire-Buckmaster.« Mes parents et grands-parents faisaient partie de ce réseau », a-t-elle confié. Elle a évoqué les parachutages d’hommes et de femmes dans le Gabardan, ainsi que de conteneurs d’armes destinés aux résistants.
Puis, Jean Croharé, fils du capitaine Hubert Croharé, figure de la Résistance à Roquefort a partagé l’histoire de son père, engagé dans l’Organisation de la Résistance Armée (ORA):
« Son domicile se trouvait à Roquefort. Ce qui était particulier, c’est que le premier étage de la maison était réquisitionné et occupé par six à huit soldats allemands. »
Il a raconté la création d’une compagnie de résistants et expliqué comment ses parents accueillaient des enfants juifs pour les aider à passer en zone libre, notamment vers Sarbazan.
Il a également abordé l’arrestation de son père lors d’une rafle à Roquefort, ses tortures, son silence, et son entrée dans la clandestinité.
Enfin, Jean Croharé a décrit les événements du mois d’août 1944 : les deux combats menés par son père et ses compagnons, la blessure d’Hubert Croharé, sa capture par les Allemands, et son assassinat.par les Allemands.
Créé par actuarmagnacaise le 19 mai 2025 | Dans : actualité, agenda, com com landes armagnac, éducation, gers, histoire, infos, landes, mairie
GABARRET
Vendredi 16 mai, les portes de l’exposition en l’honneur du 80e anniversaire de la victoire de 1945, se sont fermées.
L’inauguration
Cette exposition à la salle de bal de la mairie, organisée par le Souvenir Français, a débuté lundi 12 mai, par l’inauguration en présence du maire de Gabarret Stéphane Barlaud, de la première adjointe et vice-présidente de la Communauté de communes des Landes d’Armagnac Armagnac Cathy Fréchou, et de la maire d’Herré Brigitte Appolinaire, vice-président du Souvenir Français du Gabardan. Ce soir-là, le lieutenant-colonel Jean-Marie Mignot a décoré de la médaille de bronze trois membres du Comité gabardan. René Brunet toujours bien présent et qui fut un cofondateur du comité local du Souvenir Français avec Janine Petit-Brunet en 2011 ; Jean-Paul Jousseins, membre très actif, ainsi que Christine Navarro, trésorière et toujours très impliquée dans la recherche des documents et tombes des soldats morts pour la France.
L’exposition
Mardi 13 mai, le public a découvert l’exposition réalisée conjointement par le Comité du Gabardan du Souvenir Français et l’Amicale du réseau Hilaire- Buckmaster.
Plus de trente panneaux présentaient à l’aide de texte et de photographies d’époque « Le Bataillon de l’Armagnac » et « La poche de l’Atlantique » pendant près d’un an la libération de la façade Atlantique.
L’exposition sur le Bataillon de l’Armagnac, cette unité locale de combat contre l’occupant et dont le mémorial est à Panjas (32) , est une exposition itinérante réalisée et prêtée gracieusement par les Archives départementales du Gers.
La deuxième exposition « La poche de l’Atlantique » est une exposition réalisée et prêtée par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONacvg).
Des pages d’histoire de France et locale qui évidemment ont enrichi les connaissances historiques des Gabardans, mais aussi de 78 collégiens des classes de troisième de Saint-Jean Bosco et de Jules Ferry.
Le devoir de mémoire se poursuivra le 6 juin à Losse avec l’ Amicale Hilaire-Buckmaster.
Créé par actuarmagnacaise le 12 mai 2025 | Dans : actualité, com com landes armagnac, éducation, histoire, infos, landes, mairie, tradition
GABARRET
Mardi 22 avril, en fin d’après-midi, madame la secrétaire générale de la Préfecture, le maire Stéphane Barlaud, ses conseillers municipaux ainsi que des élus et des habitants des communes du Gabardan, ont rejoint à la stèle du souvenir, les membres de l’Amicale Hilaire-Buckmaster et la dizaine de porte-drapeaux. Jeanine Barbère, après avoir accueilli les autorités civiles et militaires a ouvert la cérémonie en précisant :
« Rendre hommage et maintenir la mémoire, c’est aujourd’hui pour nous, défendre les valeurs républicaines afin de maintenir la paix et la dignité de chacun… »
La rafle
Elle a ensuite donné la parole à deux jeunes collégiennes de Jules-Ferry qui ont rappelé les évènement douloureux survenus le 21 avril 1944 où les forces allemandes, environ 500 hommes venus de Mont-de-Marsan, Bordeaux et de Lot et Garonne cernèrent diverses localités. Gabarret fut encerclé par les troupes allemandes et tous les hommes de 18 à 60 ans furent rassemblés à l’ancien chantier de jeunesse, situé à l’emplacement de l’actuel Collège Jules-ferry. Plus de 400 Gabardans furent évacués sur Bazas. Lors de cette rafle, le 22 avril après avoir été torturés, Pierre Chimène (34 ans), Maurice Chimène (63 ans), Joseph Heymann (44 ans), reconnus comme juifs, furent exécutés. » Les étrangers raflés à Gabarret, notamment des espagnols et quelques Gabardans furent déportés. Les autres, après la détention et les interrogatoires, purent regagner leur domicile par leurs propres moyens. Sur les 33 déportés de la région, 20 ne sont pas revenus de la déportation. La mémoire des trois victimes , Pierre Chimène, Maurice Chimène, Joseph Heymann, a été évoquée par la jeune maire du Conseil municipal des jeunes de Roquefort.
Les élèves du collège de Saint-Jean Bosco ont lu un poème de Moshe Schulstein « Une poupée à Auschwitz »
Sur un tas de cendre humaine une poupée est assise
C’est l’unique reliquat, l’unique trace de vie.
Toute seule elle est assise, orpheline de l’enfant
Comme autrefois elle l’était parmi ses jouets
Auprès du lit de l’enfant sur une petite table
Elle reste assise ainsi, sa crinoline défaite,
Avec ses grands yeux comme en ont toutes les poupées du monde Qui du haut du tas de cendre ont un regard étonné
Et regardent comme font toutes les poupées du monde.
Pourtant tout est différent, leur étonnement diffère
De celui qu’ont dans les yeux toutes les poupées du monde
Un étrange étonnement qui appartient qu’à eux seuls
Car les yeux de la poupée sont l’unique paire d’yeux
Qui de tant et tant d’yeux subsiste encore en ce lieu,
Les seuls qui aient resurgi de ce tas de cendre humaine,
Seuls sont demeurés des yeux les yeux de cette poupée
Qui nous contemple à présent, vue éteinte sous la cendre,
Et jusqu’à ce qu’il nous soit terriblement difficile
De la regarder dans les yeux
Dans ses mains, il y a peu, l’enfant tenait la poupée,
Dans ses bras, il y a peu, la mère portait l’enfant,
La mère tenait l’enfant comme l’enfant la poupée,
Et se tenant tous les trois c’est à trois qu’ils succombèrent
Dans une chambre de mort, dans son enfer étouffant.
La mère, l’enfant, la poupée,
La poupée, l’enfant, la mère.
Parce qu’elle était poupée, la poupée eut de la chance.
Quel bonheur d’être poupée et de n’être pas enfant !
Comme elle y était entrée elle est sortie de la chambre,
Mais l’enfant n’était plus là pour la serrer contre lui,
Comme pour serrer l’enfant il n’y avait plus de mère.
Alors elle est restée là, juchée sur un tas de cendre,
Et l’on dirait qu’alentour elle scrute et qu’elle cherche
Les mains, les petites mains qui voici peu la tenaient.
De la chambre de la mort la poupée est ressortie
Entièrement avec sa forme et son ossature,
Ressortie avec sa robe et avec ses tresses blondes.
Et avec ses grands yeux bleus qui tout pleins d’étonnement
Nous regardent dans les yeux, nous regardent, nous regardent.
La secrétaire générale de la Préfecture, lors de son allocution a exprimé l’honneur pour elle d’être présente à cette cérémonie pour entretenir le souvenir de celles et ceux qui ont été assassinés par les troupes nazies . Elle a aussi souligné le courage de ces femmes et hommes qui se sont opposés à la barbarie, puis elle a fait mémoire des trois fusillés de Gabarret. Elle a rappelé l’importance que les jeunes générations doivent perpétuer ces hommages afin que le souvenir ne s’estompe pas. Elle a vivement remercié les deux collèges et ses élèves , ainsi que les membres de l’Amicale Hilaire-Buckmaster.
Après le dépôt de gerbe de l’Amicale, le dépôt de gerbe de la Préfecture, la sonnerie aux morts et la minute de silence, l’Hymne national et le salut aux drapeaux oint clôturé la cérémonie.
Créé par actuarmagnacaise le 11 mai 2025 | Dans : actualité, com com armagnac, gers, histoire, infos, mairie, musique, politique, tradition
CAZAUBON-BARBOTAN LES THERMES
À l’occasion de cette cérémonie du 8 mai, le rendez-vous était donné place de la mairie, et ce jour-là, ce fut un très long cortège qui s’est rendu en musique, au Monument aux morts.
Plus de 30 véhicules d’époque, motos, jeeps, tractions…ouvraient le défilé, sous le regard admiratif des badauds.
Les porte- drapeaux, puis la musique suivaient, précédant les élus, dont le sénateur Alain Duffour.
Le cortège se prolongeait avec de très nombreux adultes et enfants, et la gendarmerie en voiture, fermait le défilé.
Après la lecture du message de Sébastien Lecornu, ministre des armées, l’hommage aux morts par Isabelle Tintané, maire de Cazaubon- Barbotan les Thermes, les dépôts de gerbes par l’Union locale des Anciens combattants et de la FNACA, de l’Amicale des Sapeurs-pompiers, de la mairie , du Conseil départemental , il y a eu le dépôt des fleurs par les enfants des écoles maternelle et primaire.
Après « Aux morts », la minute de silence, l’hymne national, le chant des Partisans, fut chanté par les élèves de l’école de musique de Cazaubon. Le salut aux porte-drapeaux, puis les remerciements précédèrent l’invitation de la population à l’apéritif offert par la municipalité, tandis que les véhicules d’époque se sont rendus à Barbotan les Thermes pour défiler, puis ils ont rejoint le château de Moutiques. Dans l‘après-midi, les véhicules se sont rendus à l’Ehpad pour le plus grand plaisir des résidents.
Créé par actuarmagnacaise le 29 jan 2025 | Dans : actualité, com com armagnac, gers, histoire, infos, mairie
ESTANG
Cliquer sur les photos pour les agrandir
Les présents à la cérémonie
Le 10 janvier 2025, les gendarmes de Cazaubon, étaient au carrefour de l‘ancienne gendarmerie pour assurer la sécurité du lieu et assister avec le colonel Philippe de Laforcade, commandant du groupement de gendarmerie du Gers ; le capitaine Éloi Brot , commandant de la compagnie de gendarmerie de Condom ; l’adjudant-chef Cécile Dassat ; Alain Dupuy premier adjoint au maire Christophe Rande, et Joël Laburthe, deuxième adjoint, à la cérémonie de la promotion d’élèves gendarmes de l’école de gendarmerie de Tulle. Christophe Rande, maire d’Estang, était là pour accueillir les personnalités militaires et les élèves de l’école de gendarmerie de Tulle.
Ils ont honoré leur parrain Michel Louis Capdeville.
Ces élèves gendarmes souhaitaient honorer leur parrain Michel Louis Capdeville. Déjà, devant l’ancienne gendarmerie, Jean-Claude Capdeville et son frère André, très émus, attendaient ces jeunes gendarmes qui avaient choisi leur père Michel Louis Capdeville comme parrain.
À 11 heures, la délégation d‘une vingtaine d’élèves gendarmes accompagnés de leurs formateurs, est arrivée de Tulle, et rapidement a pris place devant l’ancienne gendarmerie, lieu où tous les ans commence la cérémonie du 3 juillet, commémorant le passé douloureux du village gersois. Journée tragique du 3 juillet 1944, où les allemands ont organisé des représailles sur les estangois et estangoises.
Vendredi matin, Les élèves qui précédemment étaient adjoints volontaires et qui à l’école venaient de réaliser leur formation de sept mois pour être gendarmes sous-officiers, ont témoigné de leur grand respect qu’ils avaient pour leur aîné et parrain. Après avoir présenté aux officiels, un portrait de Michel Louis Capdeville, un élève, au nom de tous ses camarades de la promotion, a lu le parcours exemplaire de leur parrain.
Michel Louis Capdeville sa vie et son engagement
« Michel Louis Capdeville est né en 1913, il s’est marié avec Germaine Malet à Larrivière Saint-Savin (40115). Il fut admis en gendarmerie le 16 avril 1935 et nommé gendarme le 15 novembre 1935, puis fut affecté le 1 juin 1941 à la compagnie de gendarmerie du Gers et plus précisément à la brigade territoriale d’Estang.
Gendarme et résistant
Tout en continuant son service normal au sein de la gendarmerie, il a intégré le 1 octobre 1943 les Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) du Gers au sein de l’armée secrète du Groupe Parisot. Il a rejoint également, en même temps, le réseau « Denis Aristide Buckmaster » au sein des Forces Françaises Combattantes ( FFC) le 1 janvier 1944. Pour sa mission dans les FFC, il prend le grade de sous-lieutenant par équivalence.
Durant le conflit de la Seconde Guerre Mondiale, le gendarme Michel Louis Capdeville aura eu un rôle important au sein de la résistance dans le Gers. Il n’a jamais pris part activement aux combats armés opposant les maquisards aux troupes allemandes sur ordre de son commandant de compagnie, afin de continuer sa mission de gendarme et garder la fragile entente qui pouvait exister entre la gendarmerie et les forces allemandes.
Cependant, il aura mené bon nombre d’actions importantes pour soutenir les Forces Françaises de l’Intérieur et les Forces Françaises Combattantes dont il faisait partie.
Au mois d’octobre 1943, il rejoint le groupe « Parisot », formation Estang Villeneuve. Il aura eu, au sein de la résistance du Gers, un rôle de l’ombre qui fût très important. Il aura servi de relais de communication entre les différents services et groupes de la résistance. Il a participé au réapprovisionnement des différentes troupes armées que ce soit en transportant les ravitaillements aux maquisards les plus isolés ou alors, en récupérant et en acheminant les armes larguées par parachutes pour les différents combattants. Il a effectué ces missions de jour comme de nuit, tout en continuant d’assurer son rôle de gendarme au quotidien.
Son arrestation
Le 3 juillet 1944, il est arrêté par les allemands dans sa brigade avec son chef de brigade l’adjudant Verdier et le gendarme Melignier. Les allemands ont quelques jours plus tôt, subi une attaque par les troupes du maquis « Parisot ». Ils se sont donc vengés et ont attaqué les dites troupes à proximité du village d’Estang où ils ont fait prisonniers femmes et hommes et ont fusillé des otages en guise d’exemple. C’est au retour de ce conflit que les allemands se sont arrêtés dans le village et ont pénétré dans la gendarmerie, là où les allemands ont arrêté le gendarme Capdeville.
À la suite de son arrestation, il est transporté à Mont-de-Marsan où il sera interrogé. Jamais Michel Louis Capdeville ne donnera la moindre information.
Sa déportation et son décès
Le gendarme Capdeville a été ensuite déporté au départ de Bordeaux le 9 août 1944. Direction le camp de Dachau en Allemagne où il arriva aux alentours du 26 août 1944 et prendra le matricule 93926. Par la suite, il a été transféré au camp de Mauthausen en Autriche où il lui sera attribué un nouveau matricule le 97800. Lors de son séjour en Autriche, il sera affecté au Kommando de Melk, dépendant du camp de Mauthausen. Le but de ce Kommando est la construction d’une usine de roulements à billes pour la firme d’armement Steyr, Daimler et Puch. Il décédera de fatigue le 25 décembre 1944 à Melk, lors de cette dernière déportation. Il laisse derrière lui sa femme Germaine Malet et leurs trois fils, Claude Jean Capdeville, né le 7 novembre 1937 à Ibos , Gilbert René Capdeville né le 2 janvier 1942 à Estang et André Jacques Capdeville né le 12 mars 1945 à Grenade -sur- l’ Adour.
Ses décorations
Pour tous ces actes au service de la nation et de bravoure, il sera décoré à titre posthume le 11 mars 1953 de la médaille de la résistance française et de l’ordre de la légion d’honneur. Il lui sera également établi un certificat de décès portant la mention « Mort pour le France ».
Les valeurs qui ont animé ce gendarme devenu parrain de la 62e promotion
Ce gendarme a toujours su démontrer son sens du devoir, son courage et son abnégation qui l’ont conduit jusqu’au sacrifice, tout en prouvant sa loyauté puisqu’à aucun moment il n’a délivré la moindre information dont il avait connaissance.
Ce militaire illustre parfaitement toutes les valeurs de la gendarmerie, attendues de tous les élèves gendarmes de la 62e promotion. Aujourd’hui et demain nous sommes fiers d’être les héritiers du gendarme Capdeville. »
La fin de la cérémonie
Les élèves ont entonné un chant composé par eux en l’honneur de leur parrain et des valeurs qu’il leur a communiquées par son exemple. Le dépôt de la gerbe et l’hymne national ont clôturé cette cérémonie qui laissera chez tous les témoins un souvenir de cette belle tradition, qui maintient des liens transgénérationnels toujours biens vivants dans la gendarmerie.
Estang se souvient
Le village d’Estang depuis cette tragédie du 3 juillet 1944, tous les ans, commémore avec beaucoup de fidélité et de respect, cette journée. Depuis l’ancienne gendarmerie, jusqu’au mémorial , la population avec les élus du village et des bourgs voisins se rendent à pied jusqu’au mémorial .
Une journée commémorative chargée de beaucoup d’émotions, où est retracée la journée du 3 juillet 1944, notamment l’arrivée à Cazaubon des deux compagnies de soldats allemands basées à Mont-de-Marsan, la répression au château de Bégué et les deux embuscades tendues par les membres du bataillon de l’Armagnac. Hélas, le scénario ne se déroula pas comme prévu et le combat s’engagea au nord du village d’Estang, puis rapidement dans tout le village.
Les victimes
Nous savons que la première victime fut Louise Cazauran, qui, voulant fermer ses volets, fut prise pour cible et mortellement blessée. En voulant lui porter secours, ses voisins, André Pupkiewiez, Jean Coupaye et Paul Sansoulh furent arrêtés. Viendront ensuite Alfred Duclaux et Jean Bartherotte, interpellés dans sa maison. Les gendarmes et leurs familles furent alignés sous la menace des armes, sur le bord de la route. Les civils, à leur tour, furent interpellés et regroupés devant les arènes.
Merci aux élèves de l’école de Tulle
La cérémonie des élèves gendarmes de Tulle a aussi apporté aux villageois d’Estang , les détails de la vie de Michel Louis Capdeville, détails qu’ils n’avaient pas.
Les militaires de Tulle ont ainsi écrit avec leur parrain une nouvelle page historique et humaine de leur village, qu’ils pourront transmettre aux nouvelles générations. À l’issue de la cérémonie,
Jean-Claude Capdeville a évoqué les souvenirs de son enfance:
« Ce jour-là, les allemands nous ont alignés devant la gendarmerie. Le soir, la maison où nous dormions, a été incendiée, alors nous sommes revenus à la gendarmerie. Le lendemain, avec les autres villageois, nous sommes partis nous cacher dans les forêts. Nous avions caché les vélos par des fougères, et les avions allemands survolaient toute la campagne. Quand nous sommes revenus à la gendarmerie, le sol de la cour était couvert de douilles, témoignage des forts combats qui avaient eu lieu. »
Créé par actuarmagnacaise le 27 jan 2025 | Dans : actualité, agenda, com com landes armagnac, éducation, exposition, histoire, infos, landes, les sorties
GABARRET
Le Souvenir français est toujours très actif
Samedi soir, à la salle des associations de l’ancienne gare, le lieutenant-colonel Jean-Marie Mignot, président du Souvenir français du Gabardan, a réuni les membres de l’association, en présence de Cathy Fréchou, première adjointe au maire de Gabarret et de Brigitte Appolinaire, maire de Herré et vice-présidente .
Christine Navarro secrétaire et Jeanine Barbère trésorière , ainsi que plusieurs membres étaient présents.
Le président a profité de cette réunion pour décorer de la médaille d’argent du Souvenir français, Jeanine Barbère.
Celle-ci , depuis la création du comité du Gabardan, il y a 13 ans, s’est toujours fortement investie dans le comité Gabardan :
« Merci pour tout le travail que vous accomplissez. » Jeanine Barbère a remercié pour la confiance qu’ils lui font.
Le comité Gabardan a 15 adhérents. Ils ont restauré neuf tombes d’anciens combattants .
Le comité est soutenu par neuf communes qui lui accordent des subventions.
Lors du tour de table tous ont exprimé le souhait de recruter de nouveaux bénévoles.
Les démarches sont en cours pour une nouvelle tombe située à Parleboscq et une autre à Saint-Julien d’Armagnac.
Le Souvenir français organisera son exposition à Gabarret , à la salle du rez de chaussé de la mairie, à partir du lundi 12 mai et jusqu’au samedi 17 mai. Le thème de l’exposition est le Bataillon de l’Armagnac, et les poches de la résistance en 1945.
Créé par actuarmagnacaise le 28 nov 2024 | Dans : actualité, agenda, com com landes armagnac, histoire, infos
GABARRET
Cette année 2024 marquera le début du conflit en Algérie. Le 5 décembre 2003 a eu lieu l’inauguration du Monument national pour les morts pour la France en Afrique du Nord .
En hommage à toutes ces victimes, Gabarret avec le concours du Canton , fidèle à cette journée, organise une cérémonie jeudi 5 décembre à 11 heures au Monument aux morts .
Les Gabardans sont conviés à se joindre à ce rassemblement, où , il y aura une pensée particulière pour les cinq gabardans morts pour la France, au cours de ce conflit.
Créé par actuarmagnacaise le 04 nov 2024 | Dans : actualité, agenda, com com armagnac, gers, histoire, infos, les sorties, tourisme
EAUZE
Vendredi 8 novembre à partir de 20 h 30, à la salle d’honneur de la mairie d’Eauze, aura lieu une conférence ayant pour thème « La villa de Chiragan : de la ferme au domaine impérial ».
Cette conférence sera animée par le guide conférencier Dorian Duffourg.
Avec cette conférence passionnante, le public découvrira la villa romaine de Chiragan qui se trouvait sur la commune française de Martres-Tolosane, dans le département de la Haute Garonne.
Elle fut occupée jusqu’à la fin de l’Empire romain .
Par son importance, elle constituait selon certains archéologues du site, la villa la plus importante d’Europe après la villa d’Hadrien .
Cette conférence est ouverte à tous et elle est gratuite.
La conférence sera suivie d’un pot de l’amitié.
Tout au long de la saison, Elusa Capitale Antique en collaboration avec l’AAME, organise un cycle de conférences sur le thème de la romanité.
Créé par actuarmagnacaise le 02 nov 2024 | Dans : actualité, agenda, com com armagnac, com com landes armagnac, com com tenareze, gers, histoire, infos, mairie, tradition
GABARRET
Lundi 11 novembre, le rassemblement pour la cérémonie commémorative de l’Armistice du 11 novembre 1918, est fixé place de l’église à 11 h 15.
Le départ du défilé en musique jusqu’au Monument aux morts est à 11 h 32 et le vin d’honneur offert par la municipalité sera servi à 12 heures.
CAZENEUVE
Lundi 11 novembre à 9 h 30 au Monument aux morts, aura lieu la cérémonie commémorative de l’Armistice du 11 novembre 1918 .
Martine Laborde, maire de Cazeneuve, son conseil municipal, les élus du territoire, les délégués de l’autorité des urgences et des secours, les sapeurs-pompiers d’Eauze, les membres de la FNACA de l’Armagnac, les représentants de l’ordre sur le territoire, convient la population à la cérémonie patriotique en l’honneur des disparus qui sont tombés au champ d’honneur lors de la première guerre mondiale.
Une collation sera offerte par la municipalité à l’issue de la cérémonie.
EAUZE
Lundi 11 novembre, le maire Michel Gabas, convie la population, aux manifestations prévues pour commémorer la journée nationale du souvenir et des anciens combattants. Ces manifestations se dérouleront selon le programme suivant :
À 11 h 30, aura lieu le dépôt de gerbes au carré militaire.
Le rassemblement devant la mairie pour le défilé (rue Saint-July, place d’Armagnac, rue Dupeyron, boulevard du général de Gaule) est à 11 h 45.
Au Monument aux morts, aura lieu la manifestation du souvenir avec le concours de l’Harmonie Elusate, les discours officiels, dépôts de gerbes. Le vin d’honneur salle Marpoy, sera offert par la municipalité.
CAZAUBON-BARBOTAN LES THERMES
Lundi 11 novembre, Isabelle Tintané, maire de Cazaubon Barbotan les Thermes, convie la population à assister à la cérémonie de commémoration de l’Armistice du 11 novembre 1918.
Le rassemblement place de la mairie est à 10 h 45 et le départ du cortège à 11 heures.
La cérémonie au Monument aux morts est à 11 h 15 et le vin d’honneur offert par la municipalité est à 11 h 45, au château de Moutiques.
Créé par actuarmagnacaise le 19 sept 2024 | Dans : com com armagnac, gers, histoire, patrimoine
EAUZE
Vendredi 4 octobre, dès 20 h 30, à la salle d’honneur de la mairie, aura lieu une conférence sur les fouilles archéologiques du premier semestre 2024.
Le conférencier Pascal Lotti, archéologue à l’Institut national d’archéologie préventive, exposera les premiers résultats de ces mois de recherche.
C’est l’occasion de comprendre comment la capitale antique d’Elusa a organisé son territoire et sa vie quotidienne sur cette portion de son espace, notamment les bâtiments, voiries, structures artisanales…,
Cette conférence est ouverte à tous et elle est gratuite.