CDSG au collège Saint-Jean bosco : des témoignages bouleversants sur la Résistance
Créé par actuarmagnacaise le 04 juin 2025 à 9 h 04 min | Dans : actualité, agenda, com com landes armagnac, éducation, histoire, infos, landes
GABARRET
Lundi matin, au collège Saint-Jean Bosco, les élèves des deux classes de troisième ont assisté à une conférence consacrée à la Résistance locale, dans le cadre du dispositif « Classe Défense et Sécurité Globale » (CDSG). Aubert Cruchon, directeur de l’établissement, et les professeurs d’histoire Jean-Lou Cabannes et Guillaume Poles, ont organisé cette rencontre exceptionnelle, réunissant deux enfants de résistants.
En ouverture, Aubert Cruchon a souligné l’importance de cette intervention, qui vient conclure le travail mené tout au long de l’année :« Nous essayons de vous transmettre le plus possible d’informations à travers les documents, mais rien ne vaut les témoignages vivants. »
Jeanine Barbères, présidente de l’Amicale Hilaire-Buckmaster, a ensuite pris la parole. À l’aide d’un diaporama, elle a retracé en détail l’histoire du Special Operations Executive (SOE) et les liens entre cette organisation britannique et le réseau de résistants Hilaire-Buckmaster.« Mes parents et grands-parents faisaient partie de ce réseau », a-t-elle confié. Elle a évoqué les parachutages d’hommes et de femmes dans le Gabardan, ainsi que de conteneurs d’armes destinés aux résistants.
Puis, Jean Croharé, fils du capitaine Hubert Croharé, figure de la Résistance à Roquefort a partagé l’histoire de son père, engagé dans l’Organisation de la Résistance Armée (ORA):
« Son domicile se trouvait à Roquefort. Ce qui était particulier, c’est que le premier étage de la maison était réquisitionné et occupé par six à huit soldats allemands. »
Il a raconté la création d’une compagnie de résistants et expliqué comment ses parents accueillaient des enfants juifs pour les aider à passer en zone libre, notamment vers Sarbazan.
Il a également abordé l’arrestation de son père lors d’une rafle à Roquefort, ses tortures, son silence, et son entrée dans la clandestinité.
Enfin, Jean Croharé a décrit les événements du mois d’août 1944 : les deux combats menés par son père et ses compagnons, la blessure d’Hubert Croharé, sa capture par les Allemands, et son assassinat.par les Allemands.
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