GERS

Photo: Conseil départemental

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Communiqué du Conseil Départemental

Les élus de la majorité départementale ne comprennent pas que le « quoi qu’il en coûte pour les entreprises » ne se traduise pas par un « quoi qu’il en coûte pour l’école ». 

Communiqué de :

Charlette Boué, Conseillère Départementale

Yvette Ribes, Conseillère Départementale

Cathy Daste Leplus, Conseillère Départementale

Bernard Gendre, Conseiller Départemental

Philippe Dupouy, Conseiller Départemental : représente Monsieur le Président du Conseil Départemental, Philippe Martin (voix consultative)

En dépit de la forte mobilisation des maires, des parents d’élèves, des enseignants et de leurs organisations syndicales pour défendre l’école publique dans le Gers,

En dépit des échanges qui ont eu lieu après le report du CDEN, et qui ont permis de rapporter un nombre hélas limité de projets de fermetures de classes,

La carte scolaire pour le Gers se traduira, pour le 1er degré, par un nouvel affaiblissement du service public de l’Éducation Nationale dans notre département.

Les élus du Conseil Départemental, membres du CDEN, regrettent que la demande de moratoire éducatif portée par le Président du Département, par deux parlementaires et deux  conseillers régionaux n’ait pas été entendue.

En conséquence, les 4 élus de la majorité départementale représentants le Département au sein de ce CDEN voteront contre les 10 fermetures de classes examinées cet après-midi, et contre une carte scolaire qui est une mauvaise nouvelle pour le Gers.

Même si ce n’est pas l’objet du CDEN d’aujourd’hui, nous sommes également inquiets pour le second degré. C’est la raison pour laquelle, plus que jamais, nous sommes mobilisés aux côtés des mouvements en cours dans plusieurs collèges et lycées où les enseignants, les parents d’élèves, les syndicats et les élus locaux n’acceptent pas la baisse de la Dotation Horaire Globale et la baisse de l’Allocation progressive de moyens, qui était un avantage consenti aux établissements en milieu rural.

Plus globalement, les élus de la majorité départementale ne comprennent pas que le « quoi qu’il en coûte pour les entreprises » ne se traduise pas par un « quoi qu’il en coûte pour l’école ».