juillet 2019

Archive mensuelle

Les gros travaux ont commencé

Créé par le 05 juil 2019 | Dans : actualité, agenda, com com armagnac, gers, infos, mairie, travaux

 CASTELNAU D’AUZAN-LABARRERE

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En ce début de semaine, suite aux travaux de désamiantage, les gros engins  ont démoli le pâté de vieilles maisons situé en face de la mairie.

Le maire Philippe Beyries, qui a assisté aux premiers coups de pelle mécanique, ainsi que les élèves de l’école primaire et plus d’une vingtaine de badauds, a rappelé  que ce projet  de la nouvelle place de la mairie avait commencé lors de son premier mandat de maire, il y a presque vingt ans. À l’époque, la municipalité avait fait l’acquisition du premier bâtiment  de cet îlot de huit maisons :

« Nous avons mis 18 ans pour acheter les autres bâtiments. Toutes  ces maisons étaient en état de délabrement avancé et ces bâtiments étaient devenus dangereux. Il était temps de pouvoir passer à la phase de démolition.  Pour effectuer toutes les démarches nécessaires, il nous a fallu deux ans. La population s’est un peu inquiétée au sujet des termites. Une fois la démolition réalisée,  des pièges à termites seront placés et ce sera une bonne occasion d’assainir le village.  Un nouvel espace est en train de naître devant la mairie, et cette  nouvelle place spacieuse, fonctionnelle et sécurisée, sera un lieu  de détente, de rencontres  et de moments forts de la vie du village (marchés, repas, festivités). Pour cette deuxième phase, celle de l’aménagement, elle était conditionnée par le financement. Nous avons été à la recherche et à l’obtention de subventions. Nous avons reçu une subvention de l’Etat avec la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR), et une  dotation de soutien à l’investissement local (DSIL) pour un total de 660 000 euros. C’est la plus grosse subvention octroyée par la préfecture à une commune gersoise. La commune nouvelle Castelnau d’Auzan-Labarrère bénéficie une fois de plus de faveurs particulières. Nous sommes en discussions pour obtenir d’autres subventions complémentaires. »

Le maire espère que les travaux seront terminés pour l’été prochain. Avec ce projet, il y aura quatre rues périphériques réhabilitées. Ces rues sont les suivantes : La rue du stade, du 19 mars, Victor Hugo et la rue d’Artagnan.  Quant à la place, elle sera d’un seul niveau. Une réhabilitation en calade de pierre  des rues  du canon, des cornières et de l’église, est aussi prévue.

Les estangois se souviennent

Créé par le 04 juil 2019 | Dans : actualité, com com armagnac, gers, histoire, infos, mairie

ESTANG

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Mercredi 3 juillet, les estangois, en cortège, se sont rendus au mémorial où a eu lieu la cérémonie commémorative de la tragédie survenue à Estang le lundi 3 juillet 1944.

C’est en présence des maires des communes voisines, des conseillers départementaux Isabelle Tjntané et Vincent Gouanelle, de la représentante de la gendarmerie de la communauté de brigades de l’Armagnac, de Marie-Claude Mauras,  présidente de l’Amicale du bataillon de l’Armagnac, des présidents de la FNAC, des anciens combattants, de Rawa-Ruska, des familles des fusillés, de la population et des enfants de l’école primaire, qu’a eu lieu la cérémonie.

L’Harmonie estangoise a ouvert cette cérémonie par   « Le Chant des Partisans ».

Lors de son discours,  le maire d’Estang, France Ducos, avec beaucoup d’émotions, a retracé la tragédie du 3 juillet 1944 :

« Le dimanche 2 juillet, le curé doyen de Cazaubon, aumônier départemental de la milice avec la complicité de la receveuse des postes, signale à la Feldgendarmerie de Mont-de-Marsan,  la présence de réfugiés au château de Bégué à Barbotan. Une opération de répression est mise en place, le château de Bégué est investi et neuf hommes sont interpellés. Le 3 juillet, Georgette Dulhoste se rend à Estang pour signaler la présence de ce détachement allemand. Le bataillon de l’Armagnac est prévenu, et le capitaine Parisot décide de tendre une embuscade sur  les itinéraires probables du retour, notamment Cazaubon-Labastide et au carrefour de Monclar.  À 13 heures, le combat s’engage à l’entrée nord du village, mais la colonne allemande est très supérieure en hommes et en armement. Elle se déploie et entre dans le village. Louise Cazauran sera la première victime civile. »

Après avoir rappelé les interpellations des cinq premiers otages, le maire a précisé :

« Dans le village, l’échange de coups de feu est permanent. Partout, des civils surpris ou expulsés de leur domicile sont interpellés et c’est vers 17 heures, après avoir été regroupés devant les arènes qu’ils arrivent encadrés par les soldats et rejoignent les autres otages devant la gendarmerie. Les gendarmes avec leurs femmes et leurs enfants sont expulsés de leur logement et sont alignés contre le mur du facteur. Devant eux le corps d’un sous-officier allemand qui vient d’être abattu. »

La colonne allemande se composait de deux compagnies du régiment de sécurité 197 soit 250 hommes.

France Ducos a détaillé le combat  où deux résistants, Léonce Destouet et Hans Haffner sont tués, le résistant André Ousteau a été pris en otage et exécuté.  Puis elle a  précisé :

« Deux victimes civiles, Louise Cazauran et Jean Lalanne, cinq maisons incendiées et une quarantaine d’otages qui seront conduits, sous la menace des armes, vers Pignay. Les trois gendarmes seront déportés vers les camps de concentration. L’adjudant Verdier et le gendarme Capdeville mourront en déportation, seul le gendarme Mélignier reviendra des camps de la mort.  »

Le maire a ensuite énuméré les otages qui furent lâchement abattus :

« Jean Bartherotte (maçon, 50 ans, 3 enfants), Lucien Bouque (cultivateur, 30 ans), Jean Coupaye (pharmacien, 32 ans, 3 enfants), Alfred Duclaux (charpentier, 51 ans, 3 enfants), Jean Dupeyron (cultivateur, 39 ans), Louis Dupuy (négociant, 43 ans, 3 enfants), André Ousteau (19 ans, volontaire à la 4e compagnie du Bataillon de l’Armagnac), André Pupkiewicz (40 ans, 4 enfants, journalier, réfugié juif), Paul Sansoulh (41 ans, 4 enfants, négociant en meuble, réfugié juif) ».

France Ducos a terminé son discours en précisant :

« Nous sommes aujourd’hui réunis pour rendre hommage à leur mémoire, leur témoigner notre plus grand respect et pour assurer à leurs familles ici présentes notre compassion. Plus que jamais l’oubli, la banalisation de l’horreur et de la violence sont les dangers qui menacent nos sociétés. Cette journée du souvenir revêtira tout son sens si elle ne se limite pas à la mémoire du passé mais si elle s’inscrit dans le présent et l’avenir. Que les résistants qui se sont battus avec courage et abnégation soient assurés de notre reconnaissance pour avoir contribué à la libération de la France et au retour de la liberté. »

Après le dépôt de gerbes, la sonnerie aux morts, l’Harmonie estangoise a interprété  » La Marseillaise ».

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Ceux de Rawa Ruska se sont réunis

Créé par le 03 juil 2019 | Dans : actualité, com com armagnac, com.com du Bas Armagnac, gers, histoire, infos

 CONDOM

Franck  Barsacq et Henri Portes

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Ceux de Rawa Ruska et leurs descendants, se sont réunis en congrès départemental dimanche 30 juin à Condom.

C’est en présence du maire de Condom, Gérard Dubrac, et de son adjoint Philippe Beyries, que Franck Barsacq,  président départemental, entouré de Bernard Candelon, président national de l’association, Nadine Labadie, secrétaire nationale, Chantal Martin, présidente d’Aquitaine et  Claudine Landes, vice-présidente du Lot  Quercy, a rappelé à tous le rôle désormais prépondérant du devoir de mémoire, et de la recherche historique, à l’heure où les derniers internés résistants , ayant connu la captivité dans ce redoutable camp de représailles , s’éteignent peu à peu.

Franck Barsacq a détaillé l’historique de Rawa Ruska :

«  Ce camp, dénommé « camp de la goutte d’eau », par Churchill à la BBC, était situé en Ukraine, en plein centre du triangle de la mort, est encore parfois méconnu. Lors de la seconde guerre mondiale, près de 2 millions de soldats français furent prisonniers, et 1,5 millions furent envoyés en Allemagne pour soutenir l’effort de guerre nazi. La grande majorité était composée de mobilisés. Tous n’acceptèrent pas ce rôle et leurs conditions de prisonniers, d’où une résistance qui s’instaura dans les camps de prisonniers. Elle se manifesta par des ralentissements de production, des refus de travail, des actes de sabotage, des tentatives d’évasion. Ils participèrent ainsi à la  résistance dans les camps de prisonniers de guerre encouragée par l’appel du 18 juin 1940. Début 1942, devant la multiplication des évasions et la gêne qu’elles leur occasionnèrent, les nazis décidèrent d’expédier les récidivistes, qu’ils désignèrent comme des terroristes, dans les camps de représailles d’où ils ne devaient pas revenir. Ils seront déportés au camp 325 à Rawa-Ruska. »

 C’est en leur mémoire que l’association poursuit aujourd’hui ses actions tant au plan national que régionaux, avec plus de 1000 membres, dont toujours une poignée d’anciens. Dans le Gers, on dénombre 50 adhérents environ.

Lors de ce congrès, outre deux dépôts de gerbes à Condom, et Castelnau-sur-l’Auvignon, Franck Barsacq a remis à la municipalité de Condom, une plaque commémorative qui sera prochainement déposé proche du monument aux morts, une fois les travaux terminés.

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Pour tous renseignements: Ceux de Rawa Ruska et leurs descendants, Franck Barsacq 07 86 03 63 09 ou epsylon32@wanadoo.fr

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