GABARRET

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Mardi, en début d’après-midi, les élèves de terminale systèmes numériques (SN) du lycée professionnel Saint-Joseph  ont fait décoller un ballon stratosphérique avec des expériences conçues et construites en classe, par eux, et supervisées par Thomas Marguerat, professeur d’électronique au lycée.

En matinée, aux alentours de 10 h 30, un technicien de Planète Sciences, qui est la branche éducation du Centre national d’études spatiales (Cnes), a contrôlé, puis valider la nacelle, notamment le poids, la taille et tout le matériel embarqué.

Au mois d’avril 2017, d’autres lycéens avait déjà fait une expérience similaire,  mais ils avaient perdu les traces du ballon qui fut retrouvé plus tard, entre Condom et Lectoure  par un randonneur en VTT.   

Pour cette deuxième édition, suite au changement du cahier des charges, le poids et les dimensions de la nacelle étaient plus petits que la précédente.

Des modifications ont été apportées sur le matériel embarqué. Ce dernier comprenait  des appareils de mesure atmosphérique, deux capteurs photographiques pour enregistrer des prises de vues du sol et de l’horizon, et parmi les nouveautés embarquées, un traceur GPS qui envoie les données en basse résolution.

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Mardi  après-midi, en présence de tous leurs camarades du lycée et du collège, encadrés par Bruno Roubinet, médiateur Science/Espace à Lacq Odyssée (relais  de Planètes Sciences), les lycéens ont gonflé le ballon à l’hélium, puis ils ont effectué son lâcher.

Au sol, les lycéens  recevaient sur leurs ordinateurs, les premiers relevés. Le ballon parcourait quatre mètres à la seconde et était à 2 000 mètres d’altitudes. Le ballon a pris la direction Nord-Est et d’après les calculs, après  plusieurs heures de vol, il devait se  désagréger dans l’atmosphère, et la nacelle  se poser du côté de Bergerac.

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Au lycée, les élèves, devant leur écran, communiquaient  en temps réel, les informations à deux  camarades qui étaient en voiture et qui devaient  récupérer la nacelle après sa chute.   

 C’est ainsi que les élèves, en voiture, sont arrivés en Dordogne, et se sont rendus au lieu-dit  Le Pech (Les Eyzies), où la nacelle, après un vol à 27 kilomètres d’altitude, a atterri en haut d’un pin  à 16 h 45.

Après l’avoir récupérée, les lycéens  sont revenus au lycée.  Avec leurs camarades et leur professeur, en classe, ils vont extraire   toutes les données recueillies  et  rédigeront   un compte rendu détaillé , qui sera envoyé au Cnes ou à Planète Sciences.